mardi 6 avril 2010

Les secrets d'Iruhn

La famille Baruk-Ashtani, inquiétée par les attaques qui menacent ses convois, meurtrie par la perte du fils Talan, s'est résolue, après des siècles d'indépendance à envisager un partenariat avec une organisation extérieure afin d'assurer sa sécurité.

L'Alliance est sur les rangs et cherche à associer la Famille à sa cause en se chargeant de sa protection. L'affaire est simple : si l'Alliance règle le problème des attaques et se montre à la hauteur des attentes de la Famille, le contrat est presque acquis et l'Alliance pourrait par la même bénéficier des réseaux de transport particulièrement discrets et efficaces des Baruk-Ashtani.

Les attaques et le Triangle

Les faits sont malheureusement simples : trois convois ont été attaqués en deux mois standards, assaillis par des chasseurs-bombardiers Z-95 et Aile-Y libérés par un vaisseau de transport moyen. Il n'existe aucun point commun entre les trois appareils, cargaisons, destinataires, équipages hormis le fait que les plans de vol avaient été préalablement consultés par Azo Baruk-Ashtani en personne. Une opération habituelle selon le contrôleur Sanada, il arrive fréquemment que le vieil Azo se plonge dans les routes hyperspatiales et propose quelques changements de dernière minute.
Un des assaillants Aile-Y

L'Alliance et l'équipe du Flying Shark ne sont pas seuls en piste. L'organisation du "Triangle", représentée par l'arrogant Twi'lek Ril Amuki semble en mesure de conclure l'affaire. Affirmation que semble confirmer l'attaque inopinée du Milako (le Palais de la Famille) par six appareils inconnus balayés quelques minutes plus tard par l'arrivée providentielle d'un appareil de combat du Triangle.

Malgré quelques dégâts et une poignée de morts parmi les gardes Baruk-Ashtani, l'équipage du vaisseau du Triangle, un YT-1300 lourdement modifié nommé le "1.618", est accueilli en sauveur et son capitaine est congratulé par les survivants et son ami Ril Amuki. En un mot, le Triangle a fait forte impression. Mais un signal de détresse indique qu'un des appareils ennemis n'a pas été totalement détruit : il est tombé dans un lac boueux au sommet d'une mesa et révèle un pilote rodien mort, détenteur d'une forte somme d'argent. Le vaisseau vient de Geedon V et, après analyse, il s'avère qu'il n'a pas été réellement abattu par le 1.618. Il a été préalablement piégé et détruit à l'explosif, un stratagème expliquant sans doute la prouesse du Triangle. Tout mène à penser que le Triangle a monté cette attaque de toutes pièces. Il est donc possible que les trois attaques précédentes soient également de leur fait, version des faits à laquelle Adana, responsable sécurité, commence à souscrire.


Le YG-4210 de Ril Amuki



Le "1.618", YT-1300 du Triangle

Le passé d'Iruhn

Un autre volet de l'enquête portant sur Iruhn concerne son passé et ses anciens occupants. Sujet sensible, souvent éludé et masqué par des traditions anciennes et des formules rituelles telles que la devise de la Famille : "la planète était paisible et silencieuse, ses palais morts attendaient le renouveau". Les informations fournies par le jeune bibliothécaire Ajjo sont normalement difficiles d'accès : la Famille se serait installée il y a 4000 ans sur Iruhn, prenant possession des habitations colossales de l'ancienne civilisation Amma, des créatures vermiformes conscientes sans technologie spatiale. La civilisation Amma aurait disparu suite à une Grande Assemblée à laquelle aurait succédé l'arrivée du couple Mila Ashtani et Lazar Baruk, l'une étant une combattante et l'autre un aventurier et commerçant. La Famille perpétue encore cette répartition des tâches, presque tous les hommes étant des lettrés, négociants ou administrateurs et les femmes des gardiennes ou pilotes. De même, tous les vaisseaux de transport ont des noms de Patriarches et les appareils de combat des noms de Gardiennes.

Il est enfin apparu que les ruines Amma étaient percées de nombreux Puits scellés servant à stocker les trésors de la Famille. De certains semble exsuder un mal absolu. Des notes griffonnées sur un des ouvrages transmis par Ajjo précise notamment que les "mémopads des Servants du Puits 474 ont été formatés". Ajjo refuse d'en dire plus sur ce Puits, il est tabou, comme d'autres. Il affirme que ce Puits est "karnossa", un mot associé à la destruction et la fin de toute chose dans son patois familial.

Les étapes du combat